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Jules Malou

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Jules Malou
Illustration.
Fonctions
Chef de cabinet belge

(6 ans, 6 mois et 12 jours)
Monarque Léopold II
Gouvernement Malou I
Coalition Catholique
Prédécesseur Jules d'Anethan
Successeur Walthère Frère-Orban

(4 mois et 10 jours)
Monarque Léopold II
Gouvernement Malou II
Coalition Catholique
Prédécesseur Walthère Frère-Orban
Successeur Auguste Beernaert
Biographie
Nom de naissance Jules Edouard François Xavier Malou
Date de naissance
Lieu de naissance Ypres, département de la Lys
(Empire français)
Date de décès (à 75 ans)
Lieu de décès Château Malou, Woluwe-Saint-Lambert (Belgique)
Nature du décès Accident vasculaire cérébral
Sépulture Cimetière de Woluwe-Saint-Lambert
Nationalité Belge
Parti politique Parti catholique
Père Jean-Baptiste Malou-Vandenpeereboom
Fratrie Jean-Baptiste Malou
Diplômé de Université de Liège
Profession Juriste
Religion Chrétien catholique

Jules Malou

Jules Malou, né à Ypres le et mort en son château à Woluwe-Saint-Lambert le , est un homme d'État belge.

Jules Edouard François Xavier Malou est issu d'une famille française de négociants[1] en toile venue s'établir à Ypres au XVIIIe siècle. Il est le fils de Jean-Baptiste Malou[2] (1783-1862), ancien sénateur, et de Marie-Thérèse Van den Peereboom[1] (1783-1846). Il a deux frères, Jean-Baptiste (1809-1864), évêque de Bruges et Victor[2] (1815-1875) et 3 sœurs[1], dont Octavie[2], épouse de Floris Delebecque et Marie[2] (1808-1864). Une fille de Jules Malou, Hélène, a épousé le comte Adrien d'Oultremont et une autre, Mathilde, a épousé Alfred d'Huart.

Devenu veuf, son grand-père, Pierre Antoine Malou (1753-1827) devient prêtre.

En 1821, Il commence des études classiques au Collège d'Acheul en France et les termine au Collège de Fribourg en Suisse[3]. Revenu en Belgique, il fait des études de droit à l'Université de Liège dont il sort docteur en droit en 1833. Il rencontre Walthère Frère-Orban et Victor Tesch, hommes politiques libéraux et futurs ministres, lors de son passage à l’Université de Liège[4].

Il rentre au ministère de la Justice où son expertise juridique et sa compétence lui font gravir rapidement les échelons hiérarchiques. Il démissionnera de ce poste en février 1844 pour poursuivre sa carrière politique[3].

Il est est élu député en 1841 par l'arrondissement de Ypres[1], gouverneur de la province d'Anvers de 1844 à 1845, ministre des Finances du [4] au , et at en 1870[4]. Comme ministre des Finances, Malou crée la Cour des Comptes et fait voter la loi sur la comptabilité générale de l'État. Lors de la victoire du parti libéral en 1847, il reprend son siège de député. Battu aux élections de 1859, Jules Malou est néanmoins élu sénateur de l’arrondissement de Saint-Nicolas le .

Jules Malou est directeur de la Société Générale de Belgique de 1849 à 1871[4] puis son vice-gouverneur à partir de 1871. Il est membre de la Commission Centrale de Statistique de sa nomination le à sa démission le .

Le , il participe à la création du cabinet catholique Barthélemy de Theux-Jules Malou[5]. Il y assume effectivement les fonctions de Premier ministre jusqu'en 1878, nominalement après la mort du comte de Theux en 1874. Rappelé au pouvoir après la chute du cabinet Frère-Orban (1884), Malou entreprend de modifier la loi de 1879 sur l'enseignement primaire, mais il démissionne quelques mois plus tard à la suite de la révocation par le roi Léopold II des ministres Charles Woeste et Victor Jacobs. Il retrouve son siège au Sénat.

Le Collège Saint-Michel (Bruxelles) est construit à Etterbeek, Boulevard Saint-Michel sur des terres qu'il offrit aux pères jésuites. Son fils était membre de cette congrégation. Il habitait depuis 1852 dans le château qui est depuis connu comme le « Château Malou  » à Woluwe-Saint-Lambert.

Il est l’auteur de plusieurs livres. Un inventaire des archives de Jules Malou entre 1810 et 1886 a été rédigé en 1971 par Madame Solange Vervaeck en néerlandais et elles sont conservées aux Archives générales du Royaume.

Victime d'une congestion cérébrale, il meurt en 1886 en son château (château Malou) de Woluwe-Saint-Lambert. À la suite de son décès le 11 juillet 1886, il reçoit des funérailles officielles le 14 juillet 1886 à l'église de Woluwe-Saint-Lambert et est inhumé dans le cimetière de cette localité.

Le mouvement flamand

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Le , il fait voter la loi réglant l’emploi du néerlandais en matière de droit pénal dans la partie flamande de la Belgique[6],[7].

Hommages et distinctions

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Il y a une avenue Jules Malou à Etterbeek et un parc Malou à Woluwe-Saint-Lambert. Les musées royaux des Beaux-Arts de Belgique possèdent dans leur collection un buste en marbre à son effigie, œuvre de Guillaume Geefs.

Il a reçu de nombreuses distinctions belges et étrangères dont :

Publications

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  • La Belgique : revue des revues : Étude sur les chemins de fer belges, t. 9, Bruxelles, De Mortier, (lire en ligne), p. 282
  • Notice historique sur les finances de la Belgique (1835 à 1865), (lire en ligne)
  • La question monétaire (10 octobre 1859), A. Decq, , 37 p. (lire en ligne)
  • Discours prononcé à la séance du , Chambre des Représentants, F. Hayez, Bruxelles, 1878
  • Michel Dumoulin et Els Witte, Nouvelle histoire de Belgique, vol. 2, Bruxelles/Paris, Éditions Complexe, , 223 p. (ISBN 2-8048-0066-0, lire en ligne)
  • Baron (Henri Antoine Marie Jules) de Trannoy, Jules Malou : 1810-1870, A. Dewit, , 589 p. (lire en ligne)
  • Baron Henri de Trannoy a écrit plusieurs articles supplémentaires pour la Revue générale sur Jules Malou
  • Auguste Roeykens, Jules Malou et l'œuvre congolaise de Léopold II (1876-1886), , 94 p. (lire en ligne)
  • Collectif, Recueil général des décisions administratives et judiciaires en matière de droits d'enregistrement, de timbre, de greffe, de succession, d'hypothèque et de notariat, vol. 21, Bruxelles, Raes, , 586 p. (lire en ligne), p. 455
  • Carlo Bronne, La vie impétueuse de Malou-Riga, Éditions Brepols, Bruxelles, Paris, 1962
  • Ria Christens, L'Hôtel des Finances, 12 rue de la Loi, Duculot, Bruxelles, 2007, page 91.
  • Château Malou

Références

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  1. a b c et d (Dumoulin et Witte 2005, p. 108)
  2. a b c et d (Collectif 1868, p. 455)
  3. a et b Guillaume Lebrocquy, Types et profils parlementaires, Paris, Lachaud et Burdin, (lire en ligne), p. 77-78
  4. a b c et d (Dumoulin et Witte 2005, p. 109)
  5. (Dumoulin et Witte 2005, p. 200)
  6. « Il y a 120 ans, le néerlandais devenait une langue officielle en Belgique », sur vrt.be, VRT NWS: le site d'information de référence, (consulté le ).
  7. « Flamands et Wallons - Le mouvement flamand », sur histoire-des-belges.be (consulté le ).

Liens externes

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